S'évader

Comme un bon dessert, cette rubrique vous fait voyager, vous detend et vous fait rêver.


Escale au Blue Penny Museum

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Véritable institution, le Blue Penny Museum recèle bien des trésors du patrimoine culturel mauricien. Nous vous emmenons à travers ses couloirs et son histoire pour découvrir cinq de ses secrets…  

1. À l’origine, une collection privée  
Voilà près de 40 ans que la MCB a commencé à investir dans le patrimoine culturel mauricien. Avec un goût pour l’art et les antiquités, la banque se crée une collection privée exceptionnelle : peintures, anciennes cartes marines, livres d’époque, sculptures et gravures… un vrai trésor pour tout amateur. L’idée de créer un musée pluridisciplinaire, avec l’envie de présenter ces collections aux Mauriciens comme aux touristes, prend racine. Le Blue Penny Museum est né !

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© Eric Lee

2. Au bonheur des philatélistes  
Le trésor le plus précieux du musée… est aussi son plus petit ! D’une rareté légendaire, les deux timbres Post Office font sa renommée et la fierté du pays. Mais connaissez-vous leur histoire ? En 1847, Maurice, alors colonie britannique, émet deux timbres-poste : il s’agit des tout premiers timbres de l’Empire britannique à être émis hors de la Grande-Bretagne – 500 timbres One Penny vermillon et 500 Two Pence bleus – et des premiers du service postal de l’île. Il a fallu attendre 1993 pour qu’il retrouvent leur terre d’origine, après qu’un consortium de 14 entreprises mauriciennes, mené par la MCB, en ait fait l’acquisition en Suisse. Aujourd’hui, on estime qu’une trentaine de timbres (15 rouges et 12 bleus) auraient traversé les siècles. Leur valeur se chiffrerait en millions de dollars… Ce qui fait tout leur prestige dans le monde des philatélistes !

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© Eric Lee

3. Un autre regard sur Maurice  
Fort d’une vaste collection, le Blue Penny Museum propose régulièrement des expositions aux thématiques aussi variées qu’insoupçonnées : les bazars, l’histoire de la canne, Kaya, Picasso, les saris ou même la mangue sont mis à l’honneur, offrant un témoignage concret et documenté de l’histoire du pays. De quoi rendre les Mauriciens fiers de leur patrimoine tout en cernant mieux la richesse culturelle de l’île, d’hier à aujourd’hui.

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© Eric Lee

4. De vrais trésors  
En plus des fameux timbres Post Office, le musée expose une statue de Paul et Virginie réalisée en 1881 par le sculpteur mauricien Prosper d’Epinay dans un unique bloc de marbre, et illustrant le passage délicat où Paul aide Virginie à traverser un ruisseau… Dans sa salle dédiée aux grands navigateurs, l’occasion est donnée de découvrir les origines de la cartographie, avec notamment une superbe carte de Maurice et de la Réunion réalisée à la fin du 18ème siècle par le scientifique Lislet Geoffroy. Des pièces qui, à elles seules, valent une visite au Blue Penny Museum !

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© Eric Lee

5. Pour une autre vision de l’histoire  
Au-delà des figures de Paul & Virginie, de notre incontournable dodo et de nos timbres historiques, bien d’autres histoires façonnent notre patrimoine. Saviez-vous que c’est à Maurice que le poète Charles Baudelaire a écrit une partie de son oeuvre Les Fleurs du Mal ? Ou encore, que des animaux enchanteurs, tels que le dugong ou des tortues géantes, peuplaient autrefois nos lagons et forêts ? Si ces histoires ont un côté anecdotique, elles font partie intégrante de notre passé commun… et méritent donc d’être mises en lumière, comme s’y applique le Blue Penny Museum.

@Aparte_Mag